top of page
Rechercher
  • David SABAT

Inspiration Yogique


Voici le dernier des 5 Niyama (principe relationnel vis à vis de soi-même) :

ISVARA PRANIDHÂNA


ISVARA PRANIDHÂNA désigne la dévotion quotidienne à mettre dans nos actes .


Isvara pour Patanjali représente cette force supérieure à laquelle on s’en remet, c’est l’abandon au divin, c’est faire confiance, s’abandonner, ne pas résister, lâcher prise…


Agir puis s’en remettre à une force supérieure, certains s’en remettent à Dieu, c’est le « Ainsi-soit-il », le « Amen » des chrétiens, d’autres s’en remettent au destin, à l’Univers, à la Vie tout simplement .


Je fais de mon mieux, tout ce qui est en mon possible et pour le reste je m’en remets à plus grand que moi .


C’est le don, l’abandon du fruit de ses actes, et ce lâcher prise est une manière extraordinaire pour travailler sur l’égo car le « je » prends ainsi sa juste place.


On passe de la logique de résultats à la logique de moyens . On fait ce que l’on a à faire, on donne le maximum avec un certain détachement car isvara pranidhâna c’est prendre conscience qu’il y a quelque chose au-dessus de nous, un principe supérieur.


Krishnamacharya disait que c’était la voie principale à suivre pour les occidentaux pour progresser dans le yoga et dans la vie.

Car en effet, en général, on se fait beaucoup de mal du fait de se responsabiliser de tout et de se culpabiliser, cela génère une grosse pression.


Sur le tapis :

Une fois que nous sommes correctement placés dans une posture nous devons nous abandonner avec confiance. Nous avons fait ce que nous pouvions faire ; nous tenons, ferme et stable, mais le reste ne dépend plus de nous. C’est une collaboration entre notre volonté personnelle et des forces et énergies vitales qui nous dépassent.

Celles-ci vont progressivement transformer notre corps, améliorer notre santé, notre compréhension de l’existence et notre état d’être au quotidien.

Nous plaçons juste notre corps dans de bonnes dispositions pour que l’expérience arrive.

Ce n’est plus « moi » qui fait, c’est ce qui est en moi que me fait.

Ce n’est plus vous qui faites la posture, c’est la posture qui se fait en vous !


L’humilité dans la pratique nous connecte avec notre silence intérieur et avec les forces vitales à l’oeuvre dans notre corps.


En dédiant nos efforts et notre pratique à la force de vie universelle dans laquelle nous baignons tous, quel que soit le nom qu’on lui donne, nous nous plaçons dans les meilleurs dispositions pour faire l’expérience de la paix, pour vivre dans l’harmonie, être en bonne santé, trouver la force de nous réaliser et bénéficier de la joie profonde (Ananda) qui en découle.


Namaste.


Extraits de différents textes, notes de stages etc ….

Mylène and Co

bottom of page